Une histoire... Une histoire sur quoi ? « Une histoire sur vous ! » avais-je lu sur le bouquin neuf. Bon, je n'étais pas du genre à lire ou écrire, mais j'étais dans une convention du livre. Ouais, le pied! J'aurais préféré qu'on me jette le sort
crucio plutôt que d'être dans un endroit aussi nul que ça. Bon d'accord, j'exagérais un peu, mais ce n'est pas de ma faute si dans les invités de l'événement, il y avait mes parents. Ouais, ce sont des écrivains. C'est la vrai poisse. Ils écrivent toujours des trucs reliés à ou sur Harry Potter. Vous ne savez pas qui c'est ? Laissez-moi vous le dire. Il s'agit du dernier être que Lord Voldemort aurait tué. C'est grâce à cet enfant et au sacrifice de sa mère - ennuyant - que le Lord aurait été vaincu. Mes parents se plaisent à imaginer dix milles histoires sur lui, s'il avait survécu. C'est purement une perte de temps. Oh et bien sûr, ce Harry PatanteChouette aurait été à Gryffondor. Rien de moins ! Il faut le mettre dans ce groupe, car ses parents l'étaient et que Tu-Sais-Qui se représente par le serpent. Puis, j'ajouterais que mes parents sont des d’anciens griffons. Par conséquent, c'est la meilleure maison, mais mettons ça au clair, ce ne l'est pas. Bref, une chance qu'il n'a pas survécu, car je sens qu'il m'aurait franchement tapé sur les nerfs.
Donc, j'étais à cet événement et j'avais causé quelque problème avec mes parents. Le premier étant que je suis une Serpentard. Le deuxième étant que je n'arrêtais pas d'emmerder les gens. Le troisième étant que je faisais exprès pour faire tomber leurs précieux romans. Je leur avais dit de ne pas m’amener. Ils avaient autant honte de moi que moi d'eux. Ils ne voulaient pas prétextant que je n'étais pas quelqu'un à qui on pouvait avoir confiance. Ils avaient sûrement peur que je mette le feu à la maison ou, pire, que j'invite d'autres Serpentards. Ce qui ne serait jamais arrivé. D'un, parce que je ne saurais pas où aller, de deux, parce que je ne voulais pas avoir honte devant eux. Bref, je m'égare, encore une fois. Pour en revenir à la convention, mes parents en avaient marre de moi. Ils m'ont gentiment dit d'aller jouer ailleurs ! Mais pas ailleurs où je voulais, ailleurs en restant au même endroit. C'est ainsi que je suis tombée sur le livre qui était écrit « Une histoire sur vous ! ». Je ris en le voyant le titre. Mais que peuvent-ils savoir sur moi ? Ça devait être une attrape nigaud ou une histoire sur un personnage vraiment plate dans le style d'Harry. J'étais en train de me moquer, mais je pris, par curiosité, le livre. Puis je l'ouvris et rien. Il n'y avait que des pages blanches. Je le remis à sa place. J'allais partir quand un homme, le vendeur ou l'auteur, m’intercepta. Je le regardai. Il me demanda pourquoi j'avais remis le livre en place. Je n'eus pas le temps de lui répondre qu'il me dit que lorsqu'une personne détenait ce livre, elle pouvait y lire l'histoire de sa vie. Je le regardai, incrédule. Il prit un livre et sortit une plume de son manteau. Il se piqua le doigt avec et écrivit, avec son sang, son prénom et nom. Puis, il fit défiler les pages jusqu'à trouver celle qui était en train de s'écrire sous mes yeux. Il y était écrit ce qui était en train de se produire. Bon, c'était peut-être pas une arnaque dans ce sens, mais ce l'était. Non, mais imaginez si quelqu'un tombait sur le livre de votre vie. Il pourrait savoir tout de vous. Alors, c'est que je lui balançais, en rajoutant que c'était sûrement un moyen pour que le gouvernement nous surveille. Je ne suis pas du genre à crier que tout est relié à un complot, mais avouez que c'est étrange. Il me dit qu'il ne voudrait pas d'un tel livre, car eux-mêmes seraient en désavantage face à ceux qui leur voudraient du mal. Ce n'était pas faux, mais alors quel était le but d'un livre pareil ? De se souvenir ? Mais encore ? Il m'expliqua que seuls les gens que je voulais pouvaient le lire. Tout ce qui était écrit sur le livre s'effaça. Il me dit qu'il avait retiré mon accès à son histoire. Puis, il rajouta, avant de me mettre un nouveau livre dans les mains, que je pouvais choisir les moments que je voulais que les gens lisent. En gros c'était un genre de journal intime à clef. Je décidai de tenter le coup et l'achetai. Puis, si ça se trouvait être de la camelote, je n'aurais qu'à faire du feu avec.
Quand je fus entrée dans le cabanon à l'arrière de la maison de mes parents, qui me servait de chez moi, je me piquai le doigt et écrivis avec mon sang mon nom.
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-résumé de ce qu'il était écrit-Jessay MacNamara est née le 11 août à Dublin, Irlande, quelques minutes avant sa sœur jumelle, Jessie. Les parents étaient très fièrs de pouvoir accueillir dans leur famille deux petites filles, car ils avaient déjà un garçon, âgé de 2 ans. Les deux petites jumelles vécurent une belle enfance. Bien sûr, puisque Jessie était plus jeune que Jessay, Jessay se récoltait souvent les punitions. Les parents lui disaient que c'était elle la grande sœur et que par conséquent, elle devait l'aider et être un bon modèle. Cela n'était pas très juste de la part des parents, mais la plus jeune se montrait toujours adorable. Cependant les filles avaient tout de même une très belle relation. Elles aimaient jouer des tours aux gens et surtout à leur grand frère. Elles faisaient beaucoup de choses ensemble, mais on pouvait facilement voir qu'elles étaient différentes, malgré le fait qu'elles se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. L'une était ambitieuse et l'autre plus énergique et courageuse.
À leur onze ans, chacune d'elles reçurent une lettre de Poudlard. Il n'y avait rien de surprenant là-dedans, car leur famille était sorcière depuis des générations. Jessay ressentait une certaine pression sur elle, car la plupart des gens de sa famille avait été ou était de la maison de Gryffondor. Elle n'avait pas l'impression d'avoir les qualités pour ça. Elle le voyait bien en regardant les gens autour d'elle. Elle se disait qu'au moins, elle aurait sa sœur avec elle, non ?
Le jour fatidique arriva. Les filles étaient énervées. Elles dirent au revoir à leur parents avant d'entrer dans le train. Elle allèrent s'asseoir avec leur frère. Il leur avait permis, puis elles connaissaient déjà certains de ses amis. Le voyage se passa dans la bonne humeur. Du moins, pour sa sœur et son frère, car Jessay était beaucoup trop stressée et regardait dehors pour se calmer. Puis, elles se séparèrent de leur frère suivant le géant qui demandait aux première année de le suivre. Jessay était si nerveuse qu'elle ne lâcha pas la main de sa sœur, qui était en grande discussion avec d'autres élèves pendant le trajet.
Elle attendit comme tous les autres élèves dans le Hall jusqu'à ce qu'une vieille femme fasse son apparition. Elle leur dit quelque mots et les fit entrer. Jessay croyait qu'elle allait tomber dans les pommes en entrant dans la salle. Elle regardait autour d'elle. Il y avait beaucoup de monde. Elle serra encore plus la main de sa sœur. Puis, la femme qui leur avait parlé commença a interpeller les gens pour leur déposer le Choixpeau sur la tête. Puis, son nom finit par être prononcé par la femme. Elle lâcha la main de sa sœur, se replaça un peu et se dirigea vers l'avant sans paraître stressée. Elle s'assit sur le tabouret tout en gardant son sérieux. C'est à ce moment qu'elle se souvint qu'elle jouait souvent à faire semblant d'être des élèves de première avec sa sœur et son frère, ce qui eu pour effet de la calmer. Puis, on déposa le Choixpeau sur la tête. Ce dernier prit une minute pour réfléchir et s'écria: SERPENTARD !
Elle se leva et se dirigea vers la table argent et verte qui l’applaudissait. Sa sœur se fit appeler. Le Choixpeau fût à peine déposé sur sa tête qu'il s'écria qu'elle était admise à Gryffondor. Jessay aurait dû s'en attendre, mais elle ne se découragea pas. Leur lien était toujours là, non ? Du moins, elle croyait que rien ne changerait entre elles, mais elle avait tord.
Ses parents ne lui envoyèrent aucune lettre de félicitation, car pour eux c'était une calamité. Ceci dit, ils étaient fiers de Jessie. Jessay ressentait déjà une pointe de ressentiment naître en elle. Mais elle essaya de faire abstraction de ce sentiment. Puis, elle essaya de parler à sa sœur une fois de temps en temps. Une semaine plus tard, elle comprit que ça ne servait à rien et que Jessie ne voulait rien savoir, comme les autres de sa famille, du fait qu'elle était un Serpent. Elle était rendue un ennemi.
Ne pouvant plus supporter le rejet, elle s'effondra en larmes dans la salle commune des Serpentards. Bien entendu, elle s'était assurée que personne ne puisse la voir. Cependant, quelqu'un vint s'asseoir à coté d'elle et lui demanda ce qu'il n'allait pas. Au début, elle pensa repousser l'inconnu. Elle leva, alors, les yeux vers le garçon et ressentit qu'elle pouvait lui faire confiance. Elle lui dit tout. Elle lui demanda pourquoi ça lui arrivait, à elle. Il la rassura en lui disant que les gens avaient tendance à mal juger leur maison. Que les gens ne se donnaient pas la peine de connaitre les autres et qu'il étaient, pour la plupart, jaloux. Il ajouta aussi qu'un jour, qu'elle serait fière de faire partie de cette maison, car les gens n'auraient d'autre choix que de reconnaître le fait qu'elle est exceptionnelle. Elle remercia le garçon. À ce moment-là, elle ne se doutait pas que Audric allait devenir quelqu'un d'important dans sa vie.
À partir de ce jour, elle alla à ses cours avec un peu plus de gaieté et se lia d'amitié avec des Serpentards. Puis, les vacances de Noël arrivèrent. Elle appréhendait le moment du retour à la maison. Si elle aurait pu, elle serait restée à Poudlard. À la maison, comme elle l'avait prévu, c'était l'enfer. Elle se sentait comme une proie dans la fosse aux lions. Jessay resta, pour la plupart du temps, dans sa chambre. Puis, un jour, sa mère vint lui dire de faire ses boîtes, car elle déménageait dans le cabanon en arrière. C'est ainsi que, pour la première fois, elle réalisa qu'elle ne faisait, bel et bien, plus partie de la famille. Elle était, en quelque sorte, la locataire du cabanon. Un genre de petit chien qu'on avait reçu et aimé, mais parce qu'il n'avait pas atteint les attentes, il était devenu vulgaire. Ce vulgaire chien se faisait tout de même nourrir, loger et habiller. Ce qui n'était pas si mal... Du moins, c'est ce qu'elle essayait de se faire croire.
Ces vacances de Noël parurent durer une éternité. Elle n'avait pas cessé de pleurer. Elle avait simplement hâte de retournée ou il y avait encore des gens qui s’inquiétaient pour elle. Cette endroit qui serait le retour à la maison jusqu'à ce qu'elle trouve son vrai chez soi.
Les années passèrent et se ressemblaient. Bien entendu, elle grandissait, mais Jessay ne s'arrêta pas de faire des ''tours''. Puis, son amour pour le Quidditch ne fut que plus grand lorsqu'elle fut, en quatrième année, dans l'équipe comme batteuse. Elle obligea Audric et ses amis à venir à chacun des
matchs. Chaque vacances, elle leur envoyait des lettres pour se désennuyer. De plus en plus, elle pensait partir de chez elle. Cette idée avait germée dans sa tête en cinquième année. Alors, pendant les vacances d'été, entre la cinquième et sixième année, elle commença à échafauder des plans. Elle voulait quitter la maison de ses parents et à seize ans, on est assez vieux pour partir et se débrouiller. Il lui fallait qu'un seul bon plan. S'il fallait qu'elle continue pendant sa sixième année à chercher, elle le ferait. Elle savait que l'année qui commencerait dans quelques jours était pour être bien remplie, car... Premièrement, Jessie avait changer son style pour celui d'une garce et de voir sa sœur comme cela l’écœurait. Elle pouvait voir à quoi elle pourrait ressembler ainsi et ça la répulsait. Deuxièmement, les cours de sixième était plus compliqués et elle devait garder de bonnes notes pour toujours faire partie de l'équipe. Troisièmement, son plan. Puis, il y avait sûrement d'autres choses comme les imprévus et les ''tours'' à jouer.
[...] -Après avoir lu jusqu'à la date d'aujourd'hui, Jessay referma le livre et se promit de l'apporter à l'école.-